Il faut se rendre à l’évidence, jeunes et seniors ont des
destins étroitement liés et ce aussi bien économiquement qu’en raison des
périodes de transitions auxquelles ils ont à faire face.
Jeunes et seniors ont d’abord en commun un taux de chômage notable :
24,6 % pour les jeunes de moins de 25 ans (1 jeune sur 4 n’a pas
d’emploi !) et 7 % pour les seniors de 55 à 64 ans, taux qui a augmenté de
près de 10 % cette année. Difficultés à entrer dans le monde du travail pour
les plus jeunes, abonnés aux stages et aux CDD, contre seniors poussés dehors
trop tôt par les politiques RH
aberrantes des entreprises, ces deux populations sont à la peine en ce qui
concerne l’emploi.
Les seniors sont aujourd’hui 50,7 % à être actifs, mais
seulement 47 % en emploi (et 3,7 % au chômage). Même si ce taux au augmenté de
2,4 points en 2014, ce chiffre reste inférieurs
de 5 points à la moyenne des pays de l’Union Européenne.
Cette difficulté à entrer dans l’emploi, ou à y rester est donc
une préoccupation pour les pouvoirs publics qui y consacrent des budgets
conséquents et des politiques publiques ciblées.
Suite à la dernière réforme des retraites, terminé les
pré-retraites dorées ou non. La moyenne d’âge dans les entreprises augmente et
DRH font face à de nouveaux défis pour faire cohabiter aujourd’hui plusieurs
générations très différentes, la fameuse génération Y, née entre 1979 et 1995,
les jeunes professionnels, les professionnels confirmés et les seniors, enfants
du baby boom qui doivent désormais travailler jusqu’à 62 ans, et peuvent même
le faire jusqu’à 70 ans s’ils le souhaitent.